De l'encouragement
- Mary DA
- 16 mars 2019
- 3 min de lecture
Sans faire partie d'un groupe spécifique qui "sert" le Seigneur en ceci ou cela, j'observe que dans mon quotidien, après les mouvements très lents de type (de type seulement) Taï chi, ou mime (sorte de louange rendue à Dieu)) que je laisse couler encore de temps à autre en extérieur, face à la Seine notamment, l'encouragement de ceux qui souffrent est un axe très présent.
Combien de fois ne dis-je pas: quel est votre (son) prénom (?) je prierai pour vous (lui/elle). Ou alors un simple "merci" à ceux qui nettoient (les rues, les toilettes ou autres). Tous ceux qu'on ne regarde pas trop en général et à qui l'on parle encore moins. Comme s'ils n'étaient pas dignes, comme si leur métier était sale et les rendait sales aussi. Ou ceux qui font face à la rage et au flot puissant de la circulation avec un simple petit panneau, pour permettre aux piétons de traverser. Ou celui qui doit vous haranguer dans la rue, pour gagner sa vie. Des fois aussi, bien sûr, je me dis "Oh non, pitié, pas encore un sondage ou je ne sais quelle autre truc" et je trace, espérant ne pas être la prochaine cible. Mais lorsque je le suis je dis soit: je vous aime vous mais ceci ou cela, non. Soit juste, je vous encourage. Parceqque dans l'ingrat, leur job est assez ultra.
Ou un encouragement à celle qui vous confie que sa soeur traverse une rude épreuve de santé, parcequ'aujourd'hui tous les employés discutent devant les clients de leur vies privées et qu'on peut en savoir beaucoup sans avoir rien demandé. Cela peut sembler être une critique, je note juste que cela permet d'embrayer à la fin de l'acte pour lequel la personne est devant vous, et souhaiter beaucoup de courage à celle qui traverse quelquechose que vous connaissez aussi.
Et là, les portes s'ouvrent parfois et le besoin d'épanchement se libère. L'émotion est palpable. Vous êtes encouragés, mais vous manifestez votre Foi qui vous tient et une joie qui étonne souvent... Pour ma part j'ai la paix, quoi qu'il m'arrive, je sais à qui j'ai donné mon être et quelle sera ma destination finale.
Comme disait Paul, la mort m'est un gain, me semble t-il. Je comprends et lis de plus en plus de choses qui vont dans un sens étonnant, à savoir que la médecine de masse ne servirait pas toujours tant que cela la vie. Et suivre l'avis familial général n'est pas toujours une bonne chose. Même un chrétien peut manquer de foi et vous pousser davantage vers la mort. Sans le savoir ou par adoration et dépendance envers maamon (le dieu de l'argent). J'en viens même à me dire qu'il y a un moment où il faut savoir quelles sont nos valeur dominantes: garder un travail qui sécurise ou suivre le principe de vie. rien n'est pire à mon sens que le détournement.
Croire que l'on est dans une chose alors qu'en réalité on sert son opposé.
Transmettre une certaine information, même si elle déconcerte peut aussi être un autre axe d'intervention.
Je retournerai peut-être en ce lieu voir cette soeur qui est si inquiète pour sa soeur ...
L'encourager certes et peut-être (je dis bien peut-être) lui dire certaines vérités. Il faudra sentir si c'est le moment pour elle d'entendre cela ou pas ....
Alors, je fais boucle et repartage cette mélodie que j'aime tant en ce moment: "I'm listening" j'écoute ... Car il s'agit d'écouter la voix de Dieu et pas les sirènes d la ville ou du monde ....
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