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Jean et Sophie

  • Photo du rédacteur: Mary DA
    Mary DA
  • 17 déc. 2019
  • 5 min de lecture

Ce lundi discussion avec un barman de proximité dans un lieu où je vais peu car le nom déjà évoquant une figure peu agissante en son temps de mon ancienne administration ne m'inspire pas.

Devant attendre une heure moins chargé à la poste pour un renvoi tardif de box à son expéditeur, je me pose au plus près.

Exhubérant, excessif, too much il dit être un cas désespéré. Assez pénible je le reconnais, même si je suis speed aussi. il faut être capable de s'adapter à ce que l'on a en face de soi et aux circonstances. Un minimum.

Il me dit être hyper actif. Je lui demande ce qu'il fuit. J'évoque ces souvenirs traumatiques que l'on enfouit parfois et que le corps garde en mémoire.

ma soeur par une pression à un endroit précis a eu la réminiscence d'un évènement très jeune. Elle faillit tomber du balcon.

Il cherche mais semble avoir eu un passé tranquille. Même s'il me dit qu'il a été conçu sur une décharge de cigarette gauloise. face à des gens très agités, je deviens tout l'inverse pour ramener au centre.

Il reconnait une certaine solitude. pesante. un type rencontré autrefois dans un contexte dont je me défait, entre, me reconnait et me sert aussi la main. Il demande un simple renseignement et s'en va. A chaque fois que je le croise, je me sens mal à l'aise parcequ'il est manifestement "barré". Et pénible à gérer.

j'essaie de faire comprendre au barman qu'il n'y a pas de cas désespéré. je lui témoigne du contexte très difficile dans lequel j'ai rencontré la Foi. Au début, lorsque j'évoque le hasard qui me fait prendre un chemin différent pour aller au bois de Vincennes, mon arrêt dans un bar pour aller aux toilettes et mon choc quand la patronne me laisse entendre que je n'ai pas besoin de consommer et peux y aller librement, tout va bien, il dit aimer ce genre de rencontre.

Dès que j'évoque la phrase: "elle m'a dit dans deux jours il y a une réunion avec deux pasteurs, si tu veux, tu viens", il s'est fermé et braqué. Il ne croit pas. il est comme saint Thomas et il est catégorique.

Je lui disait pourtant que ce qui m'avait plus chez cette femme c'était entre autres choses, la liberté qu'elle irradiait.

"Si tu veux, tu viens" Elle n'a pas insisté lourdement, elle m'a proposé un choix.

J'aime justement trop la liberté et me méfie assez des gens qui insistent lourdement. Nous sommes libres avec Dieu et dès le commencement .

Il me donne cet argument bateau: "Si Dieu existait, pourquoi y a t-il autant d'horreurs ?" Je lui répond c'est un vase sujet sans trop avoir envie d'entrer dans une discussion condamnée d'avance. Je lui rétorque la liberté justement. Nous avons fait un choix. je lui rappelle le propos de Dieu: "Vous pouvez manger de tout, le jour où vous mangerez ..., vous mourrez". Il n'a pas dit: "vous n'avez pas le droit". Il nous a donné même la liberté de manger de tout. Il précise simplement que le jour où sera mangé le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, la mort entrerai dans l'humanité.

Ce fut le choix de la désobéissance face à un accusateur (satan) rusé et manipulateur.

Il vient d'un terreau catholique. il dit à des touristes entrant vous êtes dans la maison du Seigneur. Avant même que nous n'avancions en terrain miné. je lui évoquais cette personne du quartier qui avait aussi une dent contre la religion, comme il la nomme. le mot religion est comme un gros mot pour moi. J'évoque cette sorte de mot humoristique transmis alors: "La religion, c'est comme une "bite", c'est bien d'en avoir une, c'est bien d'en être fier, mais il ne faut pas la montrer à tout le monde et surtout il ne faut pas la mettre dans la bouche des enfants.

ici il me répondit que c'était un gars bien.

Ayant fini mon sandwich, je descendis aux toilettes. Il y descendit aussi et je lui demandais son prénom: Jean et si je pouvais prier pour lui: Oui bien sûr.

une jeune femme vînt lui demander quelquechose, il la lorgna de dos mais ajouta que c'était un homme, mais qu'elle était un bébé. Qu'il ne pourrait pas. Il m'expliqua ne pas avoir connu de femmes depuis un temps que j'oublie ici mais manifestement long pour lui.

je lui rétorquais que pour ma part j'étais restée 7 ans sans relations à ma conversion. il était sidéré. Je lui reconnut le côté surnaturel de la chose mais possible néanmoins.

Il restait sur le surnaturel.

j'ajoutais avoir été tenté mais protégée par une sorte de voile, qui me montra et rappella que ce n'était pas bon. il reprit le "pas bon", je précisait: pas ce que je voulais car juste du sexe point barre. il sembla comprendre.

Je priais un peu plus tard qu'il soit délié de ce qui le tourmente et que soient liés ceux qui le tourmentent et que la place gagné serve à accueillir la paix de Christ en lui. Qu'il soit apaisé.

Sophie travaille dans mon ancienne administration et bien qu'elle m'ait appelée pour me dire qu'il manquait deux pièces à mon dossier, je vîns assez remontée parceque je suis venue il y avait peu déposer les documents en question. je fus reçue par sa collègue avec qui je discutais d'abord. je priai avant et demandais à Christ d'être au milieu de ce temps et de me donner de ne pas m'énerver ni être blessante.

la première se sentit accusée et me dit que ce n'était pas elle qui était en charge de mon dossier. elle me montra même le nom de l'agent qui trois intervînt dans l'affaire.

J'attendis donc la bonne personne. Et agacée certainement par le fait que le première laissait entendre que je l'avais vue la dernière fois pour autre chose que la remise des documents manquants, je dûs être claire donc dure avec cet agent chargé de mon dossier.

J'epliquais que j'étais surchargée et n'avait pas le temps de venir deux fois pour une mê:me chose.

Elle fut au bord des larmes et je changeais immédiatement d'attitude.

Elle même était saturée. je pense qu'elle a dû zappé le scann des pièces ou peu importe. je n'aime pas faire souffrir les autres. je me suis beaucoup excusé et nous avons pu parler de ce qui lui pèse. Je le sais depuis longtemps et ne change pas les choses pour autant, il serat bon de créer ou étoffer les actions en faveur des femmes mères célibataires. c'est la deuxième personne en peu de temps à me relater des faits similaires.

il y a du pain sur la planche, je me demande ce que j'attends pour le couper.

 
 
 

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